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12 août 2009
Camp de clan 2009
CAMP DE CLAN 2009
Compte rendu
Ce qu’il faut retenir du camp :
Première semaine à l’Abbaye de Tamié :
les frères : leur accueil, dévouement, disponibilité, générosité
les offices : au nombre de 4 à 7 par jours
les repas : délicieux et copieux préparé par frère Patrice
les services : lasure, peinture, ponçage, cuisine, découpe et mise en bocaux de fruits, ramassage de bois, ménage, jardinage, cueillette de fruits, transfert des vaches, réaménagement de route, emballage des fromages
sans oublier la maison St Aleth, les parties de pétanque, la salle de douche pour 9, les goûters festifs avec les frères et leur dernier repas offert, les fromages-cadeaux, la visite de l’abbaye par le frère Bruno, frère Panoramix, la veillée de la troupe du Mans, le mont « réseau »
Deuxième semaine en randonnée :
l’arrivée du Père MALRICK et de Franck PRIMA
le Départ Routier de Luc et le compagnonnage de Thibaud
la vue panoramique sur le Mont Blanc
les baignades dans les lacs d’altitude
les douches dans les cascades et la traversée fantastique de Thomas dans un lac TRES froid
les fontaines d’eau potable en haut des cols
les repas copieux (4 boîtes de sardines, 4 boîtes de thon, 1 paquet de chips et 2 paquets de pains de mie pour 9 routiers affamés)
sans oublier le « col de la Louze », le verre offert par des généreuse personnes à la descente du col, le plongeoir aménagé au milieu du lac, les sauts de l’ange de certains routiers, la longue journée de marche du mercredi, le Quick d’Albertville ainsi que les complies à la gare pendant un concert géant
20 mai 2009
Réactions de la marche des Rameaux du 5 Avril
La marche des rameaux des étudiants de Bordeaux :
A l’occasion de la XXIVème Journée Mondiale de la Jeunesse, plus de 80 jeunes étudiants bordelais ont entrepris une « Marche en présence du Christ » entre Lussac et Saint Emilion, le 5 avril dernier. Ces douze kilomètres furent l’objet tout autant d’une marche physique que spirituelle. Voici les réactions de quelques-uns des participants.
1. La Marche des Rameaux des étudiants, ca semble explicite comme titre,
mais qu’est ce que c’est en fait ?
Isabelle et Aurélie : C’est avant tout pour nous un temps de partage, selon nous. Il ne nous aurait pas dérangé de marcher davantage : notre joie est partagée, à travers nos chants et nos rencontres. C’est une expérience très intéressante.
Alexandra : La marche des Rameaux est aussi pour moi un moyen de pouvoir vivre avec mes frères et sœurs chrétiens la montée de Jésus à Jérusalem. Nous reconnaissons que le Christ est notre Roi et nous nous réjouissons de pouvoir le vivre ensemble C'est un moment de joie ou nous marchons avec le Christ mais c'est aussi un moment douloureux car nous prenons conscience que notre Roi, notre frère va se faire mort sur la croix pour nous.
2 . Qu’attendiez-vous réellement et personnellement de cette marche ?
Charles : J'avoue ne pas en avoir attendu grand chose. C'était surtout l'occasion de sortir du train-train quotidien d’étudiant. Il est vrai que du coup, ce n'était pas dur de faire mieux ! Ce qui est sûr, c’est que je ne m'attendais pas à ça. Je voyais quelque chose de beaucoup plus simple, plus monotone. C'était en fait vraiment un grand moment à passer tous ensemble. Le soleil était au rendez-vous, tout le monde était souriant et heureux d'être là. Et les nombreux moments de recueillement m'ont permis de me sentir vraiment en paix, confiant dans le Seigneur.
Sonia : Y ayant déjà participé l’année dernière, je savais à quoi m’attendre : marche avec nos aumôniers disponibles et à notre écoute, découverte d’autres groupes et de leurs temps de partage. Il n’empêche que cette année fut doublement intense : était-ce ce fabuleux soleil ? Était-ce les lieux ? Etait-ce une ambiance plus propice au partage ? Je ne peux le dire, mais le résultat est là : le cœur empli de joie, enclin à l’attente de la résurrection du Christ !
Agnès : Ce que j’en attendais se résume en ces mots : un moment fort d’unité et de rencontre entre différents groupes, des aumôneries bordelaises à la Communauté de l’Emmanuel, en passant par le groupe Chrétiens en Grandes Ecoles (CGE). C’est l’occasion de célébrer notre foi, de prendre le temps de méditer la parole et d’écouter notre Dieu.
3. Y a-t-il un moment fort, un moment particulier de cette journée
que vous avez particulièrement apprécié ?
Cédric : J’ai été touché par la présence de Mgr Blaquart, notre évêque auxiliaire. Cela montre l’importance accordée dans notre diocèse à la pastorale des jeunes et une proximité possible avec les ministres de l’Eglise. J’ai d’ailleurs pu dialoguer et discuter avec lui, au cours de cette journée. Quoi de mieux pour une marche dont le thème était « marcher en présence du Christ » ?!
Agnès et Sonia : Un des moments qui restera gravé est cette « procession » improvisée entre l’église monolithe et l’église paroissiale en entonnant des « Je vous salue Marie », dans les rues remplies de visiteurs. Le Christ était une fois de plus présent parmi nous, dans nos pas, dans nos sourires mais aussi dans les regards de tous ces touristes étonnés d’entendre ce chant sacré en un tel lieu !
Marie : Quand beaucoup d’entre nous étaient réunis sur la place du clocher, au point de vue magique de Saint-Emilion, et que nous chantions en chœur "Rendons Gloire à Notre Dieu, lui qui fit des merveilles", sous les yeux éberlués de tous les touristes... tous ? Non ! Un petit papi québécois en profite pour sortir son caméscope et immortaliser ce moment de grâce ! Et tant d'autres s’y prêtent : la dernière photo de famille avec tout le monde sur le parvis de la collégiale ; les Laudes dans le bus à l'aller où déjà la ferveur de cette journée était palpable ; la visite intemporelle de la chapelle monolithe ; les dernières étapes de baptême de Théo, Marielle et Michelle vécus tous ensemble en la petite église de Montagne ; l'adoration au détour d'une route, comme posée sur notre chemin ; les questions existentielles et indispensables de chacun d'entre nous pendant les moments de partage...
4. Et de cette journée, qu’avez-vous rapporté le dimanche soir à Bordeaux ?
Charles : Un peu fatigué, mais heureux, libéré même ! On m'aurait dit qu'on retournait marcher le lendemain je signais des deux mains ! On se sent vraiment vivant après une journée comme celle-là.
Agnès et Sonia : Une Joie intérieure débordante, avec une envie de chanter sans cesse pour louer et rendre grâce au Seigneur. Il y a été découvert combien il ne fallait pas avoir peur de témoigner de l’Amour du Christ, et de la Joie que cela nous procurait.
Alexandra : Le soir en rentrant chez moi, j'étais heureuse et ravie de faire partie d'une famille « l'Eglise». J'ai vu des jeunes qui vivent une intimité réelle avec le Christ, des jeunes qui ont soif de Dieu et tout cela m'a donné encore plus le désir de vivre ma Foi et d'aimer Jésus.
Marie : Quelques coups de soleil, des courbatures aux pieds, des petits boutons de moustiques sournois... mais des chants plein la tête et la certitude qu'on recommencera l'an prochain !
27 avril 2009
site et journal de clan
Chers tous,
Comme vous le savez, Jean-Gabriel Massicot a quitté le clan. De fait, le journal de clan qui avait déjà du mal à paraître, paraîtra encore moins facilement. Je demande donc à ceux qui le peuvent de m'envoyer par mail d'éventuels articles à poster sur le site du clan. Je vais essayer de le faire vivre, d'y mettre des articles à l'ordre du jour, etc.
Merci d'avance,
Thibaud
04 avril 2009
Courtois et même chevaleresque
Un nouveau texte de méditation, à propos de la courtoisie et de l'esprit chevaleresque du scout et bien sûr du routier. Il éclaire ces deux vertus qui sont, je pense, méconnues. Toujours du même auteur que les textes de médit' précédants. Bonne lecture et bonne méditation.
Thibaud
« Il est aussi beau de peler des pommes de terre pour l'amour du bon Dieu que de bâtir une cathédrale » disait Guy de Larigaudie. La façon de donner vaut souvent plus que la nature du don.
Pas d'esprit chevaleresque par exemple sans courtoisie qui est son acolyte obligé, comme le sourire l'est de la joie chrétienne: rites naturels de notre charité et de notre humilité.
L'oubli de soi dans les petits moments – s'effacer devant plus âgé, céder sa place, offrir ses services, respecter les dames et les jeunes filles...- dispose au don de soi dans les grandes circonstances. Les petits choix héroïques de chaque jour favorise le choix d'une vie.
La vertu militaire du chevalier, prêt à sacrifier sa vie pour celle et ceux qu'il aime, est comme l'accomplissement ultime de cette morale de l'amour qu'était au Moyen-Age la courtoisie.
Lorsque l'amour délaisse la morale, c'est comme la vie quittant un corps: il ne reste plus qu'un cadavre désarticulé de moralité, un code absurde de faux savoir-vivre. Aussi inutil qu'un rire artificiel...
Si la courtoisie n'est pas animée par l'amour et le respect du prochain, elle devient vite pure convention et tourne au pharisaïsme. N'en conclus pas pour autant qu'il faille être discourtois ou t'abstenir de politesse quand ton entourage te déplaît fortement! Au contraire. Car si vouloir prier c'est déjà prier, pensait Pascal (qui conseillait aux libertins de d'abord tomber à genoux), « vouloir aimer, c'est déjà aimer », disait de père Foucauld.
Et l'évangile nous demande précisément d'aimer ceux qui ne nous aiment pas ou que nous n'aimons pas spontanément: « Si vous ne saluez que vos frères, que faites vous d'extraordinaire? Les païens eux même n'en font-ils pas autant? » (Matthieu 5,47)
Le scout est l'ami de tous...: ta courtoisie envers un « adversaire » n'en sera que plus belle, le signe de ta volonté de charité. C'est l'intention surtout, qui mesure la beauté d'une action.
« Le remède d'aimer, c'est d'aimer davantage » ( Marie-Noël)
C'est cela aussi l'esprit chevaleresque: estimer son ennemi, ou, par une marque de respect, rappeler au clochard de la rue ou à la femme du trottoir leur dignité enfouie. La courtoisie n'est pas de n'être courtois qu'avec les bons et les belles! Ou cela ressemble à de la grossièreté...
01 mars 2009
Au moins 5% de bon en chacun
Voici un texte à méditer autant que possible (pistes de réflexion à la fin). Une très bonne leçon sur la vision qu'on a des gens selon moi. Bonne médit' à tous.
FSS
Thibaud
Cinq pour cent de bon au moins en chacun et que l’on peut développer jusqu’à 90% et pourquoi pas jusqu’à l’infini, c’est évidemment une image pour dire que tout homme, même la pire crapule, est capable du meilleur, capax Dei (capable de Dieu), comme le disait saint Thomas d’Aquin.
A condition souvent qu’il se trouve sur sa route un « messager du meilleur », destiné à ranimer l’étincelle d’amour qui couve sous les cendres du vice, voire du crime.
Le routier aspire à être ce messager chaque fois qu’il le peut. « Irrécupérable » n’est pas un mot scout. Toute âme est respectable parce qu’infiniment aimée de Dieu quelles que soient ses fautes.
« L’Amour n’est pas aimé », ne cessait de répéter saint François d’Assise. Il est pourtant présent au cœur même des « sans-cœur », à l’affût de la brèche qui les feront fondre, prêt, pour peu qu’ils y consentent, à les envahir en les livrant par sa grâce à la joie qui ne finit pas.
Cinq pour cent de bon qui peuvent devenir l’infini, c’est ce qu’illustre à leur façon la vie de grands convertis, de saint Paul à saint Augustin, du pauvre d’Assise au frère universel du Hoggar (le bienheureux Charles de Foucauld) sans oublier le bon larron en croix, saint Dismas, devenu en quelque sorte le patron des « causes désespérées »…
Parole de Scout, Rémi Fontaine
>Pistes de réflexion :
Comment moi, routier, puis-je me comporter en « messager du meilleur » ?
« Le scout est fait pour servir et sauver son prochain ». Quels moyens dois-je prendre pour aimer mon prochain ?
« Aimez vos ennemis » / « Le scout est l’ami de tous ». Là encore, comment puis-je concrètement respecter l’enseignement du Christ et la loi scoute ?
23 février 2009
Week-end du 14-15 février!
Et bien oui...nous fûmes en week-end de clan les 14 et 15 février. Le thème de ce week-end étant le service, notre tâche a été d'aider les propriétaires du château Bardins a nettoyer leur terrain de quelques arbres n'ayant pas résisté à la tempête.
Le temps, très agréable quoique froid, nous a permis de nous donner à fond pour suivre le rythme imposé par les artistes de la tronçonneuse...c'est bien de couper mais il faut aussi ranger!!
Un petit foot et un super repas nous ont permis de décompresser le samedi soir; et avant de nous coucher dans la paille, le grand chef nous (re)fit un topo sur le service personnel et sur le service de clan:
Ils doivent être régulier et doivent etre effectués même si cela ne nous plaît que moyennement.
Ils sont très importants
Donc je crois que le message était: "Il faut impérativement trouver un service de clan".
Le dimanche matin était plus conventionnel (pti déj, heure route, messe, déjeuner). Le sujet de l'heure route: l'évangile du jour (le lépreux) a paru intéresser tout le monde voire passionner certains. La vente de gâteaux prévue ne s'est pas faîte à cause de ce que nous appellerons un problème de communication. Le déjeuner s'est donc vu agrémenté de quelques fabuleux gâteaux.
La reprise du service le dimanche après-midi s'est faîte avec l'aide des castors. Une bonne équipe de 17 scouts, donc, pour nettoyer l'allée du château et faire un grand feu. Le tout suivi d'un foot + goûter pour bien terminer.
Nous retiendrons je pense la qualité de l'intendance tant l'ordinaire que l'extraordinaire, la rapidité d'une tronçonneuse bien maniée (pratique pour le camp...a voir avec Carrick pour les éclaireurs!)...